Renouveau du Hanbok : Quand Tradition et Modernité S’entrelacent dans la Mode Coréenne & Interview 

par | Jan 27, 2025 | Édito | 0 commentaires

À peine arrivée à Séoul, j’ai succombé à l’activité incontournable (pardonnez-moi ce cliché !) : louer un hanbok et prendre de sublimes photos au palais Gyeongbokgung. Pour une cinquantaine d’euros, je me fais coiffer, habiller et maquiller, prête à explorer les jardins de ce monument splendide.

Le hanbok est un vêtement traditionnel qui, pendant des siècles, a incarné l’élégance et l’identité coréenne. Autrefois porté quotidiennement, il a progressivement laissé place aux vêtements occidentaux, pour ne réapparaître que lors des grandes occasions. Pourtant, ces dernières années, un mouvement de designers coréens s’efforce de remettre ce vêtement ancestral au cœur de la mode contemporaine. Cet article explore les raisons du retour du hanbok sur la scène de la mode coréenne.

Le Hanbok : Un Héritage de Tradition et de Signification

Le hanbok se distingue par ses lignes épurées, ses couleurs vives et ses motifs symboliques. Traditionnellement, il est composé du jeogori (저고리 : veste), de la chima (치마 : jupe) pour les femmes et du baji (바지 : pantalon) pour les hommes. Chaque élément a une signification particulière, et les motifs qui les ornent véhiculent souvent des souhaits de prospérité, de bonheur et de longévité.

Cependant, au XXe siècle, l’urbanisation et l’influence de la mode occidentale ont relégué le hanbok à un rôle secondaire, utilisé principalement lors des fêtes traditionnelles, telles que le Seollal (Nouvel An lunaire) et le Chuseok (fête des moissons).

Le Mouvement du Hanbok Moderne : Une Tendance qui s’inscrit dans la Stratégie Coréenne du “Sweet Power”

Comment expliquer ce retour en force ? Une réponse se trouve chez les sociologues français Vincenzo Cicchelli et Sylvie Octobre, dans leur ouvrage K-Pop, soft power et culture globale (2022). Selon eux, le gouvernement coréen investit massivement dans la promotion de la culture coréenne (musique, mode, cinéma, cosmétique, art de vivre) afin de restaurer la fierté nationale. La Corée du Sud, marquée par des périodes traumatisantes comme la colonisation japonaise, la guerre de Corée, les régimes militaires répressifs et les crises économiques, a forgé une société résiliente, mais parfois affectée par un sentiment d’infériorité.

Pour répondre à cela, les autorités ont opté pour une stratégie de “sweet power” (variation du soft power), présentant la Corée comme une nation douce et accueillante. L’étudiante en art @namm.gummi a partagé son point de vue lors d’un entretien : « Je pense que les éléments plus traditionnels de la Corée joueront un rôle important dans la promotion du pays. C’est pourquoi je pense que le hanbok est de plus en plus populaire ! »

(한국에 대한 관심이 나날이 높아지고 있어요! 그럴수록 우리나라만의 전통적인 요소가 나라를 알리는데에 크게 작용할거라고 생각해요. 그래서 한복이 더욱 유행한다고 생각해요~~~!!).

Le marché français est particulièrement visé pour cette exportation culturelle. Par exemple, la marque @aran_story_kr a lancé un hanbok “aux couleurs de la France” qui rappelle un peu les jupons des danseuses du French Cancan au Moulin Rouge.

La créatrice renommée Hwang Leesle cible quant à elle le marché des femmes musulmanes, montrant que mode coréenne et port du voile peuvent se combiner, comme l’a démontré son défilé lors du festival Salam Seoul le 3 mai 2023. Selon une ancienne étudiante française installée en Corée depuis un an et demi, les jeunes filles musulmanes sont sensibles à ce “sweet power”, car les programmes de K-dramas, qui sont très pudiques et ne montrent aucun contact physique ou scène de violence à l’écran, sont souvent approuvés par leurs parents.

Hanbok et K-POP

Selon l’ambassadrice du hanbok @hanbok_c, suivie par près de 15 000 personnes sur Instagram, « si le hanbok fait son grand retour, c’est principalement grâce à la K-pop ». Les groupes de K-pop comme BTS et BLACKPINK ont incorporé des tenues inspirées du hanbok dans leurs performances, attirant l’attention du monde entier. Lors de leur performance aux American Music Awards en 2020, BTS portait des costumes modernisés inspirés du hanbok, suscitant un engouement international et renforçant l’image de la Corée comme un leader culturel global.

La mode inspirée du hanbok est désormais visible au-delà de la haute couture. Dans les boutiques souvenirs, comme au Blue Line Park de Busan, seule la jupe est vendue et proposée avec un t-shirt souvenir et une paire de lunettes de soleil, ce qui rend cette tendance accessible au plus grand nombre.

Le Hanbok : Un Symbole d’Empowerment Féminin

Le hanbok modernisé est également devenu un symbole d’émancipation féminine. La mode contemporaine en Corée a longtemps été influencée par des normes rigides, et le retour du hanbok apporte une touche de confort et de fluidité qui tranche avec ces conventions. En intégrant des éléments traditionnels dans des vêtements adaptés au travail et aux loisirs, les designers offrent aux femmes coréennes des choix vestimentaires célébrant la féminité sans sacrifier la fonctionnalité.

Hyejin Lee, créatrice influente basée à Séoul, souligne que le hanbok moderne permet aux femmes de s’exprimer sans renoncer à leurs racines culturelles. « Porter un hanbok aujourd’hui, c’est revendiquer sa culture tout en affirmant sa place dans un monde en mouvement », explique-t-elle dans une récente interview.
La créatrice de la marque de hanbok “Hoya”, Catharina Hur (@I..miss.yul), semble quant à elle revendiquer un hanbok pour toutes. En effet, les Coréennes subissent de lourdes pressions concernant leur apparence physique, notamment leur poids. Cette designer et influenceuse semble prendre le contre-pied de ces injonctions en adaptant les hanboks pour les femmes rondes. Elle souligne ainsi dans notre interview : « Mon principal objectif était de créer des Hanbok modernes adaptés à mon corps et à toutes les personnes qui ne peuvent pas rentrer dans le « Free Size » coréen, un standard de beauté irréaliste ».

Les Défis et l’Avenir du Hanbok Modernisé

Malgré l’enthousiasme croissant, plusieurs défis demeurent. Le principal obstacle est l’accessibilité : de nombreux hanboks modernisés restent chers en raison des techniques artisanales et des matériaux utilisés. Pour que le hanbok modernisé devienne un vêtement du quotidien, les créateurs devront trouver des moyens de rendre la production plus rentable sans sacrifier la qualité ou l’authenticité.

L’avenir du hanbok réside probablement dans un équilibre entre production en série et préservation des savoir-faire artisanaux. L’éducation joue aussi un rôle crucial : sensibiliser la jeune génération à la valeur historique et esthétique du hanbok encourage non seulement un retour à la culture traditionnelle, mais aussi une appréciation de l’innovation.

Pour Catharina Hur, un autre problème freine la popularisation du Hanbok : » Honnêtement, le Hanbok ne peut pas vraiment être accessible en Corée, ce qui est dommage. Notre société est régie par le noon-chi, qui signifie « savoir lire l’atmosphère ». Les gens s’inquiètent toujours de l’opinion des autres sur leur apparence. Même lors du défilé de mode DDP l’année dernière, quelques personnes portant le Hanbok traditionnel ont été ridiculisées et harcelées en ligne ». Selon la designer, le retour du hanbok ravi d’avantage les anciennes générations qui reconnaissent les motifs et les détails du hanbok contrairement à la jeune génération qui continue d’associer le hanbok à du Cosplay.

Interview complète avec Catharina Hur

Pourriez-vous vous présenter et nous parler un peu de votre marque, Hoya ?

Je m’appelle Catharina (connue sous le nom de) Hur, j’ai 29 ans et je suis la fondatrice de Hoya, une marque de Hanbok moderne et d’accessoires. J’ai lancé mon petit commerce sur Etsy le 18 octobre 2020 en tant qu’artisane de bijoux faits main, puis, en 2021, je me suis développée en tant que marque de Hanbok moderne.

Le Hanbok a connu un retour en force ces dernières années. Selon vous, comment expliquez-vous cette résurgence ?

 La Corée a toujours eu une petite communauté de passionnés qui tentaient de préserver la tradition, y compris le Hanbok. Mais cela a vraiment pris de l’ampleur et est devenu tendance, surtout après les tenues de Blackpink dans le clip How You Like That, ainsi que celles de BTS. Le désir de s’habiller comme son idole a toujours existé, mais avec la croissance internationale de l’industrie musicale coréenne, cela a eu un impact bien plus grand que prévu.

Pourriez-vous partager avec moi les motivations derrière la création de votre marque ? Quels sont vos principaux objectifs ? Rendre le Hanbok plus accessible ? Plus inclusif ? Promouvoir la culture coréenne à l’international ? Ou autre chose ?

Je suis passionnée par le Hanbok depuis l’âge de 14 ans. J’ai étudié la mode (même si je n’ai pas eu de diplôme dans ce domaine à l’université, j’avais été acceptée), mais je n’avais jamais pensé à lancer une marque. Quand j’ai commencé Hoya avec des accessoires, c’était à la suite de la perte de mon emploi à cause du Covid-19 aux États-Unis. Il me fallait trouver un moyen de gagner ma vie. Je ne m’attendais pas à croître aussi rapidement.

Comme presque tous les accessoires que je fabrique sont influencés par des éléments culturels d’Asie de l’Est ou par la tradition coréenne, je portais souvent du Hanbok dans mes vidéos et photos. J’avais bien pensé à « peut-être que je devrais aussi faire des Hanbok », mais je savais que c’était très difficile. Cependant, début 2021, alors que je tentais d’acheter un Hanbok moderne auprès d’une marque qui proposait des tailles plus grandes que le « Free Size » coréen (ce qui correspond à une taille XS-M), j’ai été déçue car ils ont annulé la production pour une raison ridicule : « la saison des cerisiers en fleur est arrivée plus tôt que prévu ». Cela m’a tellement frustrée que j’ai décidé de le faire moi-même, en me disant : si ce n’est pas maintenant, quand ? Et si ce n’est pas moi, qui le fera ?

Honnêtement, le Hanbok ne peut pas vraiment être accessible en Corée, ce qui est dommage. Notre société est régie par le noon-chi, qui signifie « savoir lire l’atmosphère ». Les gens s’inquiètent toujours de l’opinion des autres sur leur apparence. Même lors du défilé de mode DDP l’année dernière, quelques personnes portant le Hanbok traditionnel ont été ridiculisées et harcelées en ligne. Je n’ai donc jamais pensé à rendre le Hanbok accessible. Mon principal objectif était de créer des Hanbok modernes adaptés à mon corps et à toutes les personnes qui ne peuvent pas rentrer dans le « Free Size » coréen, un standard de beauté irréaliste. Quant à la promotion de la culture coréenne, bien sûr, c’est quelque chose que je souhaite, mais je ne suis pas assez influente pour cela. C’est davantage le rôle des célébrités.

D’après vous, comment la modernisation du Hanbok est-elle perçue par les générations plus âgées ? La voient-elles d’un bon œil et soutiennent-elles ce mouvement, ou considèrent-elles que cela dénature les valeurs traditionnelles coréennes ?

 En réalité, ce sont les générations plus âgées qui l’apprécient davantage ! Ce sont surtout les générations plus jeunes (y compris celles nées à la fin des années 60 et 70) qui trouvent que porter le Hanbok au quotidien ressemble à du « cosplay » ou est « ridicule ». Avec l’importation de vêtements occidentaux à la fin du 19e siècle, la demande pour le Hanbok a diminué (ce qui a augmenté son coût), et c’est pourquoi il est rare de voir des gens porter le Hanbok au quotidien. Les générations plus âgées, qui portaient le Hanbok comme un uniforme, reconnaissent tous les motifs du Hanbok, contrairement aux plus jeunes.

Même lorsque je porte une veste moderne faite avec un tissu de Hanbok vintage datant d’il y a 20 ans, ou un crop top (qui n’est pas un Hanbok en soi), tous les grands-parents dans les rues de Séoul reconnaissent qu’il est fait de tissu de Hanbok. Ils apprécient toujours et remarquent la finesse des détails et des motifs lorsque je passe. J’ai aussi vu beaucoup de gens critiquer certaines marques de Hanbok modernes pour leurs designs ou motifs jugés trop « chinois ou japonais », alors qu’il s’agissait en fait de peintures coréennes traditionnelles des 15e-16e siècles. Mais la génération plus âgée reconnaît ces motifs : l’artiste, le nom du tableau, l’époque à laquelle il a été peint, l’histoire derrière lui, etc. C’est triste, mais je pense que le manque de diversité éducative en Corée, ainsi que l’intérêt des jeunes Coréens pour leur propre culture, sont tellement faibles que cela explique pourquoi les aînés le voient plus positivement.

En revanche, il est encourageant de voir qu’il existe en Corée une communauté qui cherche à préserver la tradition coréenne, à combattre les stéréotypes et à sensibiliser les gens au Hanbok et au Hanbok moderne. De nombreux passionnés du Hanbok moderne sont devenus des influenceurs et des ambassadeurs du Hanbok. J’espère donc que cela changera aussi au sein de la jeune génération !

Découvrez d’autres articles populaires

Mar 21 2025
Rawportage

Le techno-optimisme : un élan vers l’avenir ou une utopie numérique ?

Mar 19 2025
Édito

Zelensky chez Trump : un choc de réalités géopolitiques

Mar 17 2025
Édito

Union européenne ou utopie européenne ?

Mar 14 2025
Édito

Le chaos comme seul horizon ?

Mar 12 2025
Édito

L’Arrêt des aides de l’USAID – Quel avenir pour les médias indépendants ?

Mar 11 2025
Raw Afrique

L’AES EST TOUJOURS VIVANTE !

Mar 10 2025
Édito

Le problème à trois corps

Mar 08 2025
Édito

Une nouvelle internationale réactionnaire à l’horizon

Mar 06 2025
Édito

Une société à la croisée des chemins – L’IA, le progrès et les laissés-pour-compte

Mar 04 2025
Édito

Genève le 5ᵉ élément

Mar 03 2025
Édito

Le cercle des médias disparus

Fév 24 2025
Édito

Genève 22ᵉ siècle : Entre rêve antique et futurisme effervescent

Fév 18 2025
Rawportage

Tensions en Asie centrale : La guerre de l’eau menace !

Fév 17 2025
Édito

Le Printemps Silencieux, résonance d’aujourd’hui

Fév 14 2025
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Du bal des ardents à la danse macabre

Fév 13 2025
Rawportage

Une révolution : du sang de chien cultivé en laboratoire

Fév 12 2025
Rawportage

Rawportage : Chute du régime d’Assad : fin de la Syrie, chaos régional et effondrement géopolitique global

Fév 11 2025
Rawportage

La mainmise de la Chine sur le Laos : Pouvoir économique et conséquences sociales

Fév 10 2025
Édito

« I Want to Believe » : Dans l’esprit des X-Files, une quête personnelle pour la vérité

Fév 06 2025
Rawportage

 Sergey Karaganov : L’éminence grise de Poutine et son influence sur la guerre en Ukraine

Fév 04 2025
Rawportage

Quand l’intelligence artificielle apprend à manipuler : quelles conséquences pour notre avenir ?

Fév 03 2025
Édito

Pourquoi le libertarisme séduit autant

Jan 30 2025
Rawportage

 PARLONS MILEI

Jan 28 2025
Rawportage

Les nouvelles sectes et la renaissance du New Age 2.0 : une tendance dangereuse ?

Jan 24 2025
Raw Afrique

Colonialisme et néocolonialisme en Afrique francophone : quelques repères chronologiques

Jan 23 2025
Rawportage

Les défis environnementaux de l’Inde : entre progrès et urgences

Jan 21 2025
Rawportage

Le nouveau groupement des Patriotes Européens – Menace ou réponse aux crises ?

Jan 20 2025
Édito

Le grand récit chinois : l’invention d’un destin mondial

Jan 16 2025
Rawportage

Elon Musk et l’administration Trump : l’intelligence artificielle à la conquête de l’État

Jan 14 2025
Rawportage

Conflit autour de l’eau en Asie centrale

Jan 13 2025
Édito

Juge et partie ou Parti politique et juge ?

Jan 09 2025
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Portrait du fantôme contemporain

Jan 06 2025
Édito

Genève, la cité des possibles dans un monde impossible

Déc 30 2024
Édito

Les droits de l’homme veulent-ils encore dire quelque chose ?

Déc 23 2024
Édito

Une vision, un engagement : Pourquoi RAW Press est bien plus qu’un média

Déc 16 2024
Édito

L’indépendance en action : un article à la fois

Déc 12 2024
Rawportage

Aliph : une alliance internationale pour protéger notre patrimoine

Déc 11 2024
Rawportage

Chine : le pari risqué d’une relance face aux défis de demain

Déc 10 2024
Rawportage

COP29 : L’échec cuisant d’un monde divisé face à l’urgence climatique

Déc 09 2024
Édito

Eikoh Hosoe : L’ombre et la lumière de l’âme japonaise

Déc 06 2024
Rawportage

Novaya Gazeta : Le courage de la vérité face à l’oppression 

Déc 05 2024
Rawportage

Apocalypse Now : Réfractions sur la menace nucléaire et notre avenir en Occident

Déc 04 2024
Rawportage

GUOAMBU : L’ombre puissante du renseignement chinois

Déc 03 2024
Rawportage

Presse suisse et romande

Déc 02 2024
Édito

Nobuyoshi Araki : La photographie comme provocation et émotion

Déc 02 2024
Rawportage

Souvenirs des projets TTIP et TiSA : entre opacité et contestation

Nov 28 2024
Rawportage

Guerre en Ukraine : Le jeu d’influence entre Trump et Poutine

Nov 26 2024
Édito

Édito : « IA mondiale, mais à quel prix ? Les États-Unis et la bataille de l’inclusivité »

Nov 25 2024
Rawportage

Les Amish, un soutien inattendu : Comment une communauté traditionnelle a pesé dans la balance électorale américaine

Nov 22 2024
FIFDH

Total trust

Nov 21 2024
Rawportage

Les oligarques américains : Titans de la tech et maîtres des fonds, la nouvelle élite du pouvoir qui domine le monde

Nov 20 2024
FIFDH

Là où Dieu n’est pas

Nov 19 2024
Édito

Édito : « La lutte pour l’intégrité de l’information : enjeux et perspectives »

Nov 18 2024
FIFDH

Of caravan and the dogs

Nov 15 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Le Diable contre le langage

Nov 14 2024
Édito

Daido Moriyama – L’âme rebelle de Tokyo en noir et blanc

Nov 13 2024
Rawportage

L’isolationnisme: Une nouvelle doctrine Trumpienne pour façonner les prochaines années ?

Nov 12 2024
Édito

Édito : « Une menace globale aux frontières de la paix »

Nov 11 2024
Rawportage

Le rôle potentiel d’Elon Musk dans l’administration Trump

Nov 08 2024
Rawportage

Trump de retour : USA, et maintenant quoi ?

Nov 08 2024
Édito

Édito : « Nous sommes des dévoreurs de mondes »

Nov 07 2024
Raw Afrique

Raw Afrique : Vous avez dit AES ?

Nov 06 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Une saison à Montparnasse, Colin-Thibert

Nov 06 2024
Rawportage

L’axe Moscou-Pyongyang : Une alliance stratégique ou un défi à l’ordre mondial ?

Nov 05 2024
Édito

Yasuo Higa – Le photographe des îles d’Okinawa et de leurs traditions oubliées

Nov 04 2024
Rawportage

Les IA peuvent-elles vraiment agir avec éthique et bienveillance ?

Oct 31 2024
Rawportage

COP 16 : Le sommet de la dernière chance ?

Oct 28 2024
Rawportage

La Chine impose un contrôle strict sur l’affichage de la richesse !

Oct 24 2024
Rawportage

Milliardaires et pouvoir : Qui soutient Trump dans l’ombre ?

Oct 21 2024
Rawportage

Réflexion personnelle sur le sommet des BRICS 2024

Oct 18 2024
Rawportage

L’Arctique : La nouvelle cible de Vladimir Poutine

Oct 15 2024
Rawportage

Le projet NEOM : Entre promesses et désillusions

Oct 12 2024
Rawportage

Les micro-puces dans les vaccins COVID-19 : Où en sommes-nous quatre ans après ?

Oct 10 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Ce qu’il reste de tout ça

Oct 01 2024
Rawportage

Paul Watson : L’Avenir de Sea Shepherd en jeu

Sep 27 2024
Raw Afrique

Raw Afrique : Le crépuscule de la Françafrique

Sep 19 2024
Rawportage

Tentative d’assassinat sur Donald Trump : Un événement qui secoue le monde

Sep 16 2024
Rawportage

Julian Assange : Sa libération et les élections Américaines

Sep 13 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Le jour de l’oraison (Stand-up)

Sep 12 2024
Rawlitt

Le rêve du jaguar, onirisme historique de Miguel Bonnefoy

Sep 10 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Ilaria

Sep 09 2024
Rawportage

La Tentative d’Assassinat sur Donald Trump : Impact sur les Églises Évangélistes et Implications Électorales

Sep 05 2024
Rawportage

Freedom Cartooning 2024

Sep 03 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : « Deux filles » de Michel Layaz

Sep 03 2024
Rawlitt

Une vie qui se cabre

Sep 03 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Soi-même comme un chien

Août 25 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Une fille du Sud, de Juliette Granier

Août 12 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Sixième Suisse, Federico Rapini

Août 08 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Rendez-vous à la Porte dorée

Août 05 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Mise à jour

Juil 18 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Pipeline

Juil 16 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : La Nuit barbare

Juil 15 2024
Rawlitt

Chrawnique littéraire : Frénésies